Un peuple attaque mon pays,
il est puissant, |on ne peut le compter.
Il a des crocs de lion,
il a des dents de lion.
Il a fait de mes vignes |une dévastation,
et mes figuiers, |il les a mis en pièces,
il a complètement |pelé leurs troncs |et jonché le sol de débris,
leurs rameaux sont tout blancs.

Lamente-toi, mon peuple, |comme une jeune femme |qui aurait revêtu |le vêtement de deuil
pour pleurer le mari |de sa jeunesse.
Quant au temple de l’Eternel, |libations et offrandes |lui font défaut[a] ;
les prêtres qui font le service |de l’Eternel, |sont dans le deuil.
10 Les champs sont ravagés,
la terre est dans le deuil,
car le blé est détruit,
le vin nouveau est dans la honte,
l’huile fraîche a tari.

11 Les laboureurs sont dans la honte,
les cultivateurs des vergers |et les vignerons hurlent,
à cause du blé et de l’orge,
car il ne reste rien |de la moisson des champs.
12 Les vignes sont honteuses
et les figuiers s’étiolent,
le grenadier et le palmier, |ainsi que le pommier,
tous les arbres des champs |sont desséchés.
La joie est dans la honte |parmi les hommes.

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Footnotes

  1. 1.9 Sur les libations, voir Ex 30.9 ; Lv 23.18 ; Nb 15.1-16. Comme tous les produits du sol ont été détruits, on ne peut plus faire d’offrande au Temple.