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Oh! s'il était possible de peser ma douleur, Et si toutes mes calamités étaient sur la balance,

Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu'à la folie!

Car les flèches du Tout Puissant m'ont percé, Et mon âme en suce le venin; Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.

L'âne sauvage crie-t-il auprès de l'herbe tendre? Le boeuf mugit-il auprès de son fourrage?

Peut-on manger ce qui est fade et sans sel? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un oeuf?

Ce que je voudrais ne pas toucher, C'est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle!

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