Booz poursuivit : Si tu acquiers le champ de la main de Noémi, tu prendras pour femme Ruth[a] la Moabite, la veuve du défunt, pour donner au défunt une descendance qui héritera de son patrimoine.

– Dans ces conditions, dit le plus proche parent, je ne peux pas racheter pour mon compte, car je ferais tort à mon propre patrimoine. Reprends donc à ton compte mon droit de rachat, car je ne puis en profiter moi-même.

Autrefois, en Israël, lorsqu’on procédait à un rachat ou à un échange de biens, la coutume voulait que l’un des contractants ôte sa sandale et la donne à l’autre pour valider la transaction[b].

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Footnotes

  1. 4.5 D’après la version syriaque et la Vulgate. Le texte hébreu traditionnel a : et de Ruth …
  2. 4.7 Dans les pays orientaux, la sandale est symbole de possession (voir Ps 60.10). Conférer un droit ou une propriété à quelqu’un était souligné par le geste symbolique du don d’une sandale (voir Am 2.6 ; 8.6).